Linogravure originale signée, BLACK, 30x30cm
Dans l’allégorie de la caverne de Platon, des prisonniers sont enchaînés près d’un mur. Ce qu’ils voient comme « réalité » ne sont en fait que les reflets d’ombres projetées grâce aux flammes d’un feu. Pour ces prisonniers, attachés, leur « réalité » est celle de ces ombres en mouvement, or cette « réalité sensible »est empirique, soumise aux perceptions individuelles et donc très différente du « réel du monde ». Le « réel sensible » est personnel, limitant et influencé par le passé, il est une projection de mon histoire, mes blessures, mes croyances, tout mon intérieur et mes ressentis. Le « réel du monde » lui, est libre de l’apparence, de l’interprétation, il est vérifiable par l’ensemble, il est la connaissance. Platon énonce la nécessité de sortir de l’illusion du réel, « de se libérer des liens qui nous maintiennent en erreur », de changer de point de vue. Ceux qui contacteront la connaissance, contacteront leur liberté intérieure et découvriront qu’elle est la plus puissante et essentielle liberté. Pour s’approcher de ce « réel », cela nécessite de l’honnêteté avec soi-même, interroger, le vrai, le faux, le passé, le futur… pour ôter ses chaînes. Se dépouiller de fausses identités ou images accolées par nous-mêmes, les autres, la société. Se désencombrer de croyances, de faux devoirs, d’attentes, de toute puissance infantile qui implique que « l’on (nous) doit quelque chose » : de l’amour, de l’attention, de la compréhension, de la compassion… Ces visions illusoires du réel créent nos discours internes, valident nos propres vérités et biaisent notre connaissance du monde. Et peuvent mener à la frustration, au jugement, à la comparaison et la dépréciation, bref à une expérience peu nourrissante de la vie. Sortir de la caverne, c’est sortir de l’ignorance, mais personne ne peut l’accomplir à ma place. Et Une fois dehors, quelque chose d’encore plus grand que ce que je connais de moi, du monde, m’attend : la liberté. Il y a un prisonnier en chacun de nous qui se limite aux ombres et qui appelle à voir le jour.
Linogravure originale signée, BLACK, 30x30cm
Dans l’allégorie de la caverne de Platon, des prisonniers sont enchaînés près d’un mur. Ce qu’ils voient comme « réalité » ne sont en fait que les reflets d’ombres projetées grâce aux flammes d’un feu. Pour ces prisonniers, attachés, leur « réalité » est celle de ces ombres en mouvement, or cette « réalité sensible »est empirique, soumise aux perceptions individuelles et donc très différente du « réel du monde ». Le « réel sensible » est personnel, limitant et influencé par le passé, il est une projection de mon histoire, mes blessures, mes croyances, tout mon intérieur et mes ressentis. Le « réel du monde » lui, est libre de l’apparence, de l’interprétation, il est vérifiable par l’ensemble, il est la connaissance. Platon énonce la nécessité de sortir de l’illusion du réel, « de se libérer des liens qui nous maintiennent en erreur », de changer de point de vue. Ceux qui contacteront la connaissance, contacteront leur liberté intérieure et découvriront qu’elle est la plus puissante et essentielle liberté. Pour s’approcher de ce « réel », cela nécessite de l’honnêteté avec soi-même, interroger, le vrai, le faux, le passé, le futur… pour ôter ses chaînes. Se dépouiller de fausses identités ou images accolées par nous-mêmes, les autres, la société. Se désencombrer de croyances, de faux devoirs, d’attentes, de toute puissance infantile qui implique que « l’on (nous) doit quelque chose » : de l’amour, de l’attention, de la compréhension, de la compassion… Ces visions illusoires du réel créent nos discours internes, valident nos propres vérités et biaisent notre connaissance du monde. Et peuvent mener à la frustration, au jugement, à la comparaison et la dépréciation, bref à une expérience peu nourrissante de la vie. Sortir de la caverne, c’est sortir de l’ignorance, mais personne ne peut l’accomplir à ma place. Et Une fois dehors, quelque chose d’encore plus grand que ce que je connais de moi, du monde, m’attend : la liberté. Il y a un prisonnier en chacun de nous qui se limite aux ombres et qui appelle à voir le jour.
