Linogravure originale, 21x29,7cm A4, noire, signée
Vient de Spatium, et signifie une étendue, une arène. Il peut être infini comme le Cosmos ou quantifiable et mesurable, comme les 1m de distance entre nous. Il peut être autour de nous, en nous ou entre nous, il peut être occupé par une matière “pleine” ou n’être qu’une distance “vide”. Nous sommes habitués à croire ce que nos yeux voient, à nous fier à nos perceptions visuelles et à des croyances, selon lesquelles ce que je ne vois pas n’existe pas. Alors l’invisible s’oppose au visible, la distance à la proximité, le « vide » au « plein », comme si, là où il y aurait absence de matière il n’y aurait pas de vie.
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Selon la physique quantique, si l’on observe l’infiniment petit, le vide serait en réalité rempli de particules, d'énergies, d’ondes et de fréquences qui engendreraient de nombreux effets : on parle alors d’énergie du vide. Le vide serait donc en mouvement, en vie. L’espace entre nous serait donc « plein » et par conséquent nous serions tous « liés » les uns aux autres malgré la distance, la séparation, comme si nous étions tous plongés dans une substance qui ferait le « liant » entre chacun de nous.
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Cependant, nous ne sommes pas équipés génétiquement pour pouvoir observer ce vide, cet espace qui nous relie. Nous nous fions à nos sens, à notre vue, à notre toucher et le résultat est bien souvent binaire, absence/présence, vide/plein, seul/ensemble.
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La séparation est un ressenti, une perception propre, à ce titre, on peut choisir de croire qu’elle créera un état de peine, de deuil, d’incompréhensions, de manques, de frustrations ou de “vide” intérieur.
Ou alors, qu’elle est une nouvelle opportunité, pour observer ce que l’absence et la solitude m’apportent, pour voir ce nouvel espace qui se dessine pour l’autre, pour moi… et constater que nos liens mêmes invisibles vivent.
Finalement, la seule chose qui me sépare réellement, de moi et des autres, c’est de ne pas oser me sentir “pleine”.
Linogravure originale, 21x29,7cm A4, noire, signée
Vient de Spatium, et signifie une étendue, une arène. Il peut être infini comme le Cosmos ou quantifiable et mesurable, comme les 1m de distance entre nous. Il peut être autour de nous, en nous ou entre nous, il peut être occupé par une matière “pleine” ou n’être qu’une distance “vide”. Nous sommes habitués à croire ce que nos yeux voient, à nous fier à nos perceptions visuelles et à des croyances, selon lesquelles ce que je ne vois pas n’existe pas. Alors l’invisible s’oppose au visible, la distance à la proximité, le « vide » au « plein », comme si, là où il y aurait absence de matière il n’y aurait pas de vie.
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Selon la physique quantique, si l’on observe l’infiniment petit, le vide serait en réalité rempli de particules, d'énergies, d’ondes et de fréquences qui engendreraient de nombreux effets : on parle alors d’énergie du vide. Le vide serait donc en mouvement, en vie. L’espace entre nous serait donc « plein » et par conséquent nous serions tous « liés » les uns aux autres malgré la distance, la séparation, comme si nous étions tous plongés dans une substance qui ferait le « liant » entre chacun de nous.
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Cependant, nous ne sommes pas équipés génétiquement pour pouvoir observer ce vide, cet espace qui nous relie. Nous nous fions à nos sens, à notre vue, à notre toucher et le résultat est bien souvent binaire, absence/présence, vide/plein, seul/ensemble.
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La séparation est un ressenti, une perception propre, à ce titre, on peut choisir de croire qu’elle créera un état de peine, de deuil, d’incompréhensions, de manques, de frustrations ou de “vide” intérieur.
Ou alors, qu’elle est une nouvelle opportunité, pour observer ce que l’absence et la solitude m’apportent, pour voir ce nouvel espace qui se dessine pour l’autre, pour moi… et constater que nos liens mêmes invisibles vivent.
Finalement, la seule chose qui me sépare réellement, de moi et des autres, c’est de ne pas oser me sentir “pleine”.
